Exposition Tolkien, Voyage en Terre du Milieu à la BNF



Il était temps d’aller faire un tour à cette expo à la BNF. 
Elle est très cool et avec un nombre d’éléments impressionnants.
On a envie de déchiffrer la moindre patte de mouche et d’y passer du temps, de fait, on y a bien passé 3h. 
C’est rare que je passe autant de temps dans une expo.

On avait pris les billets en avance (à 15€ plus une année d’accès à la BNF, c’est quand même une bonne affaire), et en arrivant, il y avait zéro queue, on est entré de suite.
Un peu de monde à l’intérieur, mais rien de gênant, il y avait aussi un groupe scolaire et une visite guidée qu’on a laissé passer devant, on est plutôt tranquille.

Beaucoup d’éléments donc qui permettent de voir à quel point Tolkien était un maniaque à tous les niveaux, en faisant ses cartes sur papier quadrillé, en comptant presque le nombre de pas de ses personnages, les quartiers de la lune de tel ou tel jour.

On sait ainsi que Frodon se dirigent vers le Mordor plutôt en début janvier, etc…

Cela montre aussi les dessins de Tolkien qui en plus de son travail universitaire, de ses bouquins, de ses langues inventées, se débrouille aussi à ce niveau et maîtrise sa perspective.
On comprend qu’il avait vraiment toutes les images en tête… ^^

Ses manuscrits se lisent extrêmement bien, il a une écriture de malade. Quelques notes font un peu patte de mouche parfois, mais la plupart du temps, c’est plutôt simple de lire ses notes, qu’elles soient calligraphiées ou non.
Si le mec était né les siècles d’avant, il aurait été moine copiste ou Guillaume de Baskerville.

C’est cool aussi de voir aussi des volumes anciens du cycle arthurien ou d’autres livres du XVe siècle en vieux françois qu’on arrive aussi à déchiffrer tirés des archives de la BNF.

Et une fois qu’on a fini la partie « Terre du Milieu », ce qui prend un certain temps, il y a encore quelques pièces sur la vie de Tolkien et l’apport de son fils Christopher.

Franchement, ça fait bien le tour, c’est généreux, et dans tout ça, pas une illustration d’Alan Lee ou de John Howe.
Les termes français sont aussi tirés d’une traduction récente de Tolkien (de 2010), et non celle que j’ai pu lire au siècle dernier, Strider « Grand-Pas » devenant l’Arpenteur, Thorin « Écu-de-chêne » devient « Lécudechesne », ce qui est légèrement déstabilisant quand on découvre cette nouvelle trad.

Pour ceux qui auraient pas encore eu l’occasion d’aller à la BNF, franchement faut en profiter avant la fin, le mois prochain.

Un extrait du catalogue en ligne : 

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