Aujourd'hui, Goldorak dans : Les amoureux d'Euphor.

Aujourd'hui, Goldorak dans :
Les amoureux d'Euphor
Ooszora ni kagayaku ai no hana (大空に輝く愛の花)
(La fleur de l'amour qui resplendit dans le ciel)


Épisode 25.
Scénario : Majima Mitsuru
Mise en scène : Katsumata Tomoharu
Directeur de l'animation : Araki Shingo
Décors : Tsuji Tadanao

1re diffusion au Japon le 21 mars 1976.
1re diffusion FR le jeudi 21 septembre 1978 à 17h50.

Un épisode plutôt sombre et tragique durant lequel Actarus croise une amie d'enfance, une des rares survivantes de sa planète, et ce qu'il va apprendre va le bouleverser psychologiquement. 
Ce qui sera bien plus efficace que toutes les manigances précédentes de Vega.
L'apport technique et stylistique d'Araki crève les yeux également.
Le scénario est particulièrement tragique et se révèle malin sur un ou deux points en anticipant quelques réactions qu'on pourrait avoir comme : 
"Pourquoi Actarus n'a pas utilisé Goldorak pour protéger Euphor ?"
Ou encore :
"Pourquoi Alcor n'utilise pas Goldorak si Actarus n'est pas en état de le faire ?"

L'épisode commence par l'arrivée d'un Golgoth en pleine forêt "vierge" derrière le ranch. 
Oui, l'Amazonie à côté du Mont Fuji... 
C'est bien le terme genseirin (原生林) qui est utilisé, qui ferait plus penser à la forêt de Yakushima qui a inspiré les décors de Princesse Mononoké qu'à une simple forêt de montagne, mais bon, passons.
Rigel, qu'on ne verra pas beaucoup dans l'épisode, en profite pour placer tout de même : 
"Le ciel me tombe sur la tête !"

Alcor part en reconnaissance et aperçoit une jeune femme poursuivie par les sbires à la cagoule verte bien familière.
Ni une, ni deux, le pilote sort un pistolet mitrailleur et commence à arroser ses ennemis.
Ce qui fait dire :
- qu'il garde des armes automatiques dans un vaisseau civil.


- que lâcher les commandes l'angoisse pas trop.


- qu'il tire d'abord, pour discuter ensuite.

Mais de toutes façons, c'est pas grave, les sbires de Vega, en fait ce sont des Goombas ou autres ennemis de jeu vidéo...
Ils disparaissent, zappés, de la surface de la terre sans sang, ni corps à nettoyer.
Pratique !
Et les balles humaines sont évidemment plus fortes que les laser.


Actarus n'est pas en reste et fonce avec son quad sur les autres soldats.
On se demande si les planitrons cachés dans les roues sont de série ou pas...



"Bonjour, puis-je vous parler de notre seigneur et sauveur Araki Shingo ?"


Clairement, les persos retouchés par Araki et Komatsubara Kazuo sont ceux qui ont forgé l'image de Goldorak et restent principalement en mémoire.


Actarus fonce vers son amie / amour d'enfance qu'il reconnait aussitôt, et au passage lui balance direct son identité secrète sans y réfléchir plus que ça.


Les retrouvailles : 
Un grand moment de kitsch, il faut toujours courir penché à 45°, ça montre que tu es très ému.

Pendant ce temps, sur la Lune, Hydargos est catastrophé. 
Il a foiré alors même qu'il n'a rien fait !

Minos est méprisant : 
"Tu n'as rien compris comme d'habitude, je joue la carte de la ruse !"
Ah ben ça alors...

"J'ai céphalo-conditionné Aphélie ! Et le Prince ne se doute de rien !"

De retour sur Terre, Actarus a ramené la survivante au centre et ressasse quelques souvenirs heureux.

Actarus, le petit démon.

Par Apis et Osiris, tu es un sanglier ? Tu m'entends ? Un sanglier !

Le lavage de cerveau du Grand Stratéguerre est à l'œuvre.
Il faut bien, vu leur logique.
C'est lui qui a ordonné de greffer le cerveau du frère d'Aphélie sur Golgoth 1, mais il faut en vouloir à Actarus qui a combattu le dit Golgoth...

Durant une promenade le lendemain, la jeune femme ne peut se résoudre à poignarder Actarus.
Elle hurle alors pour jouer avec l'écho : "Actarus, Prince d'Euphor !"
Bon, pour l'anonymat, c'est définitivement mort, toute la vallée le sait maintenant...

N'étant pas arrivé à tuer Actarus, elle va essayer de détruire Goldorak.
Elle est la première à arriver si près du robot, à deux doigts d'y déposer un désintégreur !
Mais Actarus l'en empêche et lui dit qu'il a un système de sécurité qui empêche n'importe qui, sauf lui, de s'approcher du robot.


Pendant la dispute qui s'ensuit, Aphélie marque des points en reprochant au prince de ne pas avoir utilisé Goldorak contre Vega pour sauver Euphor, et lui apprend aussi le sort funeste de son frère et des autres Golgoths en fait...

Actarus est déstabilisé : 
"Non, c'est faux, j'ai tout essayé."

Il accuse le coup, se fait tabasser par Aphélie et se paie alors quelques scènes de cauchemar sur décors peints fixes très nagaiesque dans l'esprit.
Procyon fait opérer la jeune femme pour lui retirer l'implant que Vega lui a placé dans le crâne.
Elle ne tarde pas à se réveiller.
En fait, dès que la lumière du bloc opératoire s'éteint.

Aphélie, championne du monde de récupération après une opération neuro-chirurgicale.

Venusia la conduit alors près d'Actarus... Qu'ils ont enfermé en cellule ! Pour sa propre sécurité (?)

"Il faut lui faire subir un ultra choc." dit Venusia.
En VO, c'est bien "denki-shock" ou "électro-choc", mais peut-être en français le terme était trop sordide et pas assez SF pour le public ?
 
Et là, bizarrerie de la VF.
Une réplique n'est pas attribuée au bon personnage.
C'est Vénusia qui bouge les lèvres à l'écran, mais c'est bien Aphélie qui parle.
Peut-être que Vénusia s'entrainait à une forme de ventriloquie ?
Après tout, deux personnages féminins, c'est bon, ça peut se confondre, ça va. Il y a une qui a les cheveux bruns, courts, et l'autre, la peau blanche, les cheveux longs et verts.
Je voudrais vous y voir vous, c'est pas évident !

Sur ces entrefaites, les navettes de Vega se décident enfin à attaquer le centre, sans lui faire beaucoup de dégâts semble-t-il.


Aphélie voyant l'affection de Vénusia pour Actarus décide de partir se racheter en arrêtant elle-même l'assaut de Véga.
Alcor, lui, a un traitement bien à lui pour remettre Actarus d'aplomb.

"Tu veux un ultra-choc ? Tiens ! Qu'est-ce que tu dis de ça ?"

Actarus se reprend (après un vrai traitement aux rayons, made in Procyon) et part pour tenter de sauver Aphélie.
Peine perdue, elle se sacrifie au grand désespoir du Prince.


C'est pas la méga-joie pour la fin de l'épisode.

Les psychologues d'Antenne 2 en PLS.



(© Dynamic Planning © Toei Animation) 

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